L’OPCI permet aux épargnants d’investir dans l’immobilier sans les contraintes liées à l’achat en dur et de bénéficier de plusieurs avantages : obtenir un revenu régulier, préparer sa retraite… Mais à la différence de la SCPI, l’OPCI se caractérise par un marché plus liquide.
OPCI, un investissement rentable et mutualisé
Pour un ticket d’entrée moindre de quelques milliers d’euros, les OPCI génèrent des performances attractives. Ils ont généralement un objectif de rendement de 5 %. Il faut toutefois déduire à cela les frais d’entrée (3 à 5 %) et les frais de gestion annuelle (1 à 2 %). Au final, leur rendement net s’élève à environ 4 %, largement supérieur au rendement des autres types de placement, comme le livret A par exemple. A noter que les OPCI se développent dans les contrats d’assurance-vie et permettent de doubler la performance de ses placements en assurance-vie.
Souscrire à un OPCI, c’est aussi bénéficier de parts correspondant à un investissement mutualisé, réparti sur différents biens immobiliers. Les actifs sont sélectionnés sur l’ensemble du territoire français, voire dans les métropoles européennes.
Un fonds diversifié et une épargne disponible à tout moment
L’OPCI est un placement patrimonial de moyen terme, entre 3 et 8 ans. De par sa nature, un OPCI est avant tout un fonds de placement très diversifié (immobiliers, actions, obligations). Il s’agit d’un fonds à prépondérance immobilière avec un ratio de 60 % en immobilier physique et 40 % en valeurs mobilières et en liquidités.
Grâce à la liquidité de l’OPCI, qui provient de la poche de liquidité obligatoire, les associés ont la possibilité de revendre leurs parts plus facilement et plus rapidement. De son côté, l’OPCI se trouve dans l’obligation d’acheter ces parts, en puisant dans sa trésorerie. Contrairement à la SCPI, les parts d’OPCI peuvent être placées à la revente, sans obligation de trouver un acheteur.
Source : BFM business