INVESTIR EN IMMOBILIER INDIRECT
Il est possible d'investir en immobilier en direct ou indirectement, via la pierre-papier. C'est-à-dire via une SCPI ou un OPCI. Ce type d'investissement présente les avantages de l'investissement en immobilier mais aussi ses avantages spécifiques, sans les inconvénients de l'investissement en direct.
En effet, investir en pierre-papier permet à l'investisseur de se constituer un patrimoine immobilier, transmissible, de bénéficier de revenus complémentaires réguliers et de bénéficier de la sécurité qu'offre le sous-jacent solide, qu'est la pierre.
Cependant, investir en pierre-papier permet aussi :
- de mutualiser les risques : en effet, les SCPI et les OPCI détiennent plusieurs actifs. Le risque locatif est ainsi réparti sur plusieurs locataires
- de bénéficier d'une gestion déléguée : ce sont des professionnels de l'immobilier, des sociétés de gestion agréées par l'AMF, qui gèrent le patrimoine des SCPI et des OPCI
- d'investir sur des marchés normalement réservés aux professionnels (bureaux, logistique, etc).
L'investissement en immobilier en pierre-papier permet à l'investisseur de se constituer un patrimoine immobilier dès quelques milliers d'euros, en achetant une ou plusieurs parts dans un véhicule de placement (SCPI ou OPCI).
LE MARCHE DE L'OPCI
Les OPCI comptent de plus en plus dans le paysage de l'épargne immobilière ! Ils représentaient en effet 4,21 milliards d’euros de souscriptions nettes en 2017. Les OPCI sont investis en moyenne à 60% en immobilier professionnel, tandis que la part d’actifs liquides représente 16% dans l’actif global des OPCI. Ceci permet donc de garantir une bonne liquidité aux investisseurs.
Les parts des OPCI sont essentiellement détenues au travers de contrat d'assurance-vie (75%), et notamment via les unités de compte souscrites par les particuliers. La détention en direct reste encore relativement faible (12%).
A la fin 2013, la surface du patrimoine des OPCI grand public représentait 202 475 m2. Cette dernière a donc enregistré une progression de 42% sur un an.
Les bureaux représentent 59,42% de l’encours, le commerce 30,46%, le logement 10% et l’hôtellerie, qui est une diversification récente, 0,25%. Au cours de l'année 2013, la part des investissements réalisés à Paris et en région parisienne représentait 62%. Ce chiffre s’élevait à 87% un an plus tôt. Cette part se réduit donc au profit de la province (18,7%) et de l’étranger (19,47%).
Sources : Institut de l’épargne Immobilière et Foncière - ASPIM/AFG-2014 - ASPIM-IEIF-2017