Moins connus que les SCPI, les OPCI commencent petit à petit à séduire les épargnants, notamment les jeunes investisseurs. Cet outil de diversification permet à la fois d’investir dans l’immobilier et les marchés financiers.
L’OPCI, c’est quoi ?
L’OPCI, ou organisme de placement collectif immobilier, est un produit d’épargne encore jeune mais qui est en plein essor. C’est un placement accessible et liquide qui permet à l’épargnant d’investir dans l’immobilier sans les contraintes d’un investissement dans l’immobilier direct (gestion, locataires…). Ce produit, destiné au grand public, attire surtout les jeunes investisseurs, car il s’agit avant tout d’un investissement à moyen terme, accessible dès quelques centaines d’euros. En 2017, les OPCI ont collecté 4,21 milliards d’euros.
Composition d’un OPCI
Contrairement aux SCPI, les OPCI n’investissent pas seulement dans l’immobilier. La part d’actifs immobiliers dans les OPCI s’élève à 60 %, dont des immeubles de bureaux et des locaux commerciaux. Les OPCI prévoient également des poches de liquidités de 5 % du total de l’investissement, une obligation légale pour les OPCI. Les 35 % restantes sont investies librement selon la stratégie d’investissement de la société de gestion. Il peut s’agir d’actions, d’obligations ou encore d’OPCVM monétaires.
Investir dans un OPCI : les avantages
Le plus grand avantage de l’investissement dans un OPCI est sa liquidité, car l’épargnant peut récupérer son investissement à tout moment. Grâce à la poche de liquidités, les OPCI peuvent racheter les parts des épargnants dans un délai de 2 mois. Les OPCI séduisent également les épargnants car ils sont toujours ouverts. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les banques et assureurs les utilisent comme garantie dans une assurance-vie ou dans un compte-titres.
L’autre avantage de l’OPCI, c’est sa fiscalité. Les OPCI sont imposés au titre des valeurs mobilières et non au titre des revenus fonciers comme les SCPI. Cette fiscalité est d’autant plus avantageuse si les OPCI sont logés dans une assurance-vie. Par ailleurs, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ne concerne que la partie immobilier physique de l’investissement.